Arrivé chez A+A Désinfection il y a deux ans, Matthieu Cherblanc s’est rapidement spécialisé dans l’éloignement des volatiles. Passé maître dans la « protection » des intrusions de pigeons, moineaux et autres corbeaux, nous l’interrogeons aujourd’hui sur son métier, et sur ce qui l’anime chez A+A Désinfection.

A+A. Qu’est-ce qui vous a conduit à exercer ce métier et à rejoindre A+A ?
Matthieu Cherblanc. J’ai débuté dans ce domaine par un pur hasard. Je suis tombé sur une offre d’emploi sur Internet et j’ai décidé de tenter ma chance, pensant que cela pourrait être une nouvelle expérience intéressante. C’est ainsi que j’ai démarré ma carrière de désinfestateur en France. J’ai rapidement souhaité évoluer, car les approches utilisées chez mon précédent employeur étaient quelque peu archaïques. Je recherchais une version 2.0 du métier. Un ancien collègue qui avait rejoint A+A Désinfection m’a recommandé de postuler. J’ai suivi son conseil, et j’ai été recruté.

Qu’est-ce qui vous a séduit chez A+A Désinfection ?
Les méthodes de travail m’ont tout de suite convaincu. Elles sont beaucoup plus élaborées et sécurisées, avec des protocoles techniques bien définis. Les produits chimiques sont utilisés à minima, dans les cas les plus extrêmes. J’apprécie également le soutien constant de la Direction pour les demandes spécifiques en matière d’outillage et de formation. Travailler dans un environnement où le confort et la qualité de vie sont pris en compte est primordial pour moi. C’est essentiel de s’épanouir dans son métier, et chez A+A Désinfection, je trouve ce soutien particulièrement appréciable.

Quelle formation avez-vous reçue chez A+A Désinfection ?
Nous bénéficions d’intervenants-formateurs, dont des entomologistes et des parasitologues, et un centre d’enseignement équipé d’un laboratoire au sein même de notre entreprise. Nous sommes accompagnés pour évoluer dans notre métier. Par exemple, l’année dernière, nous avons suivi une formation sur la gestion des infestations de punaises de lit, axée non seulement sur le traitement, mais aussi sur la manière de réagir face à des clients en détresse. C’est très enrichissant de savoir comment répondre correctement à ces situations requérant beaucoup d’empathie.

Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans les volatiles ?
J’avais déjà fait un peu de pose de filets et de protections contre les oiseaux dans mon précédent emploi, mais sans véritable expertise. Ce que j’apprécie, c’est le fait d’être en binôme, pour des raisons de sécurité et de praticité. Nous travaillons souvent sur des balcons, ce qui rend les interventions en solo impossible. Techniquement, pour les pigeons, la solution la plus efficace reste la pose de filets. Outre la protection efficace contre les volatiles, les filets peuvent aussi servir à préserver les enfants des risques de chutes. Parfois, nous recevons même des demandes de pose de filet pour assurer la sécurité des animaux de compagnie.
D’autres dispositifs comme les pics ou les répulsifs en coupelle peuvent fonctionner sur les barrières ou les chenaux, mais ils ne sont pas suffisants pour empêcher les pigeons de pénétrer sur un balcon. Nous avons opté pour des fils tendus, qui sont plus esthétiques et tout aussi efficaces, voire plus.

Que contiennent ces répulsifs ?
Ce sont souvent des gels composés d’huiles essentielles, exhalant une odeur désagréable pour les oiseaux. Leur texture gluante est également très dissuasive.

Et pour les caissons de stores ?
Dans les grandes villes, les stores à lamelles équipent très fréquemment les immeubles d’habitation et de bureaux, où se logent guêpes, frelons et autres nuisibles à plumes et à poils. les oiseaux en particulier, endommagent les matériaux, provoquent des nuisances sonores et présentent des risques d’infestation de parasites ou de mauvaises odeurs. Face à ce problème récurrent qui ne trouvait pas de solution véritablement satisfaisante sur le marché, notre laboratoire a développé durant deux ans un nouveau système d’obturation, dont le taux de réussite est proche de 100%. Nous utilisons des filets de grande qualité, très résistants, et des systèmes de fixation quasiment inaltérables.

Constatez-vous une expansion ou une raréfaction de cette faune urbaine ?
Je pense que nous sommes confrontés à une expansion. Les pigeons et les moineaux se reproduisent plus vite qu’ils ne meurent, souvent de causes naturelles, ce qui maintient une certaine dynamique de la faune urbaine.

Comment se déroulent vos interventions ?
Nous procédons d’abord à un devis, prenant des mesures et des photos. Ensuite, nous discutons avec le client pour comprendre la situation et proposer la solution la plus esthétique et efficace.

En résumé, notre approche combine respect et courtoisie, en veillant à toujours laisser les lieux aussi propres qu’à notre arrivée (nous nettoyons avant et après nos interventions).